l’épuisement de maman

La vie de maman, qui arrive différemment pour tout le monde. Certains c’est une tornade, un changement tellement important que ça devient extrêmement déstabilisant.

Pour d’autres, c’est plus doux, plus naturel, plus facile, alors les changements sont moins déstabilisants parce que les repères de la femme ne sont pas complètement détruits d’un coup.

Pour ma part, avec mon premier, ça été super doux pour commencer, évidemment les nuits étaient courtes, j’allaitait beaucoup, mais j’étais prête, je m’était préparé et j’avais un support de béton. Par contre le moment des 4 mois est arrivé et BOOM tout à chavirer.

Le bébé plus réveillé, besoin de plus de stimuli, les nuits était encore plus tout crochent, les siestes étaient affreuses parce que l’endormi prenait un temps fou pour avoir un répit de seulement 30-40 minutes 3 fois par jour.

Alors… Entre l’allaitement intense, les réveils multiples dans la nuit. Le cododo, la charge qui me revenait toute vu que j’étais à la maison. Le manque de sommeil.

Le portage continuel du bébé, le manque d’espace personnel, parce que tu veux être présente pour le réconfort à 100% de ton enfant, pour son développement, pour sa confiance

Ne pas savoir quoi faire pour le stimuler, la culpabilité face aux temps que tu passes à faire tes tâches au lieu de le stimuler toujours plus. PRESSION, PRESSION, c’est le mot d’ordre.

De la pression d’être la maman à la hauteur, pression sociale, pression d’accomplir tout autour de l’enfant aussi parce que tu es la maison. Essayer de rouler une entreprise en même temps de tout ça, et surtout essayer de rester saine d’esprit. De rester forte, en contrôle, de montrer que tu es capable de tout faire. De prouver que c’est facile, même si au fond tu as mal, tu es brûlé, tu ne sais pas déléguer, demander de l’aide. Le seul cri à l’aide que tu as, c’est à l’intérieur de toi, et tu le vois même pas.

Le manque de liberté à toi, pour ta propre personne, qui se transforme en frustration interne, en impatience, et ensuite en culpabilité de te sentir comme ça : comme si vouloir du temps pour toi, parce que tu as besoin d’une pause est mal et affecte ta valeur en tant que maman.

Un jour, c’était trop. J’ai explosé. Intérieurement et aussi extérieurement. Je n'en pouvais plus. Sur le bord du bain, un matin, après une nuit intense à gérer tout seul encore les pleurs, l’allaitement que voulais réduire pour éventuellement avoir un meilleur sommeil. W avait environ 13 mois à ce moment. Après plusieurs mois d’accumulation. C'était trop, je devais avouer. Je devais me l’avouer.

Mais comment faire quand tu projettes tellement la perfection, le contrôle, même envers le papa qui te voit tous les jours. Comment faire pour s’avouer vaincu, que ce rôle de maman que j’ai toujours vue si naturelle est finalement difficile avec un méchant gros D.

La pression mise envers soi. La comparaison des autres qui démontre que ça l’aire simple et que je dois coller à ça aussi. D’essayer d’en parler, mais ne jamais être assez à l’aise parce que ton type de parentalité est différent donc tu te fais dire que tu as simplement à laisser pleurer ton enfant,ou donner le biberon, oui arrêter le portage et tous vont se régler. Alors tu te sens un échec, comme si c’est de ta faute que tu ne dors pas.

Donc tu remets tout en question, tu fais des recherches, tu lis d’autres livres, tu consommes encore plus d’informations pour essayer de devenir encore une fois, la meilleure maman, comme si tu n’es pas assez actuellement.

Alors la charge mentale, l'épuisement parental est là, et tu tombes, tombes de haut. Tout s’écroulent et remonter est difficile parce que tu es déjà à court d’énergie, à court de ressource, à court de ta propre personne et ce qui est important pour la femme avant la maman.

Aujourd’hui je te le dis, avec du recul de ma situation. Presque 4 ans plus tard. Que tu es parfaite comme tu es, peu importe comment tu vis ta parentalité, tu as le droit d’être à bout, mais ce n’est pas normal, tu dois réussir à le prévenir, à t’en sortir, à sortir de cette roue, vu si normal malheureusement dans notre société.

La charge mentale restera grande, mais elle n’est pas obligée d’être exhaustive. Tu n’as pas besoin de courir continuellement après ton énergie.

Il y a d'autres avenues, il y a une solution juste au bout de tes doigts, qui demandent simplement le courage de te l’avouer, de l’avouer à l’extérieur de toi, pour ensuite commencer le changement vers une charge mentale plus douce, pour réduire ta culpabilité parentale, pour pouvoir gagner plus d’énergie naturelle au travers tes occupations et surtout réduire la charge mentale en priorisant l’espace pour toi d’une façon régulière.

Ça te parle? Voici comment je peux t’aider suivant mon propre cheminement à sortir de cet épuisement avec maintenant deux enfants.

Au plaisir de pouvoir t’aider là dedans!

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